Du poisson, mais pas d’avril !

Du poisson, mais pas d’avril !

Chacun a son rôle à jouer dans la préservation des océans, et cela commence dans notre assiette ! En Suisse, chaque personne consomme environ 9 kg de poisson par an. Pour préserver ces ressources marines, essayons de cuisiner de façon responsable avec des produits issus de la pêche durable. Quelques critères pour bien choisir son poisson :

  • L’espèce

Comme pour les fruits et légumes, les produits de la mer ont également leurs saisons, qui sont rythmées par les périodes de reproduction des différentes espèces.

Il faut éviter les espèces les plus menacées, telles que le thon rouge, le flétan, le grenadier ou l’empereur et limiter la consommation des grands prédateurs comme le cabillaud. En variant les menus, on aide également à éviter une surconsommation de certaines espèces.

  • Le mode de pêche

Il faut savoir que la technique de capture est un élément à prendre en compte pour adopter une démarche de développement durable.

Les techniques sélectives et peu destructrices telles que la pêche à la ligne ou au casier sont à privilégier, par rapport aux méthodes telles que le chalutage de fond ou l’usage de dispositif de concentration de poissons, qui causent des dégâts sur la biodiversité en détériorant les fonds marins ou en capturant des espèces non souhaitées.

Les produits frais, les poissons non transformés et les produits issus de la pêche artisanale sont à privilégier. Inutile de manger un poisson qui a fait le tour du monde, les circuits courts se développent et permettent de trouver des produits plus locaux.

Attention aux idées reçues sur l’aquaculture

L’aquaculture a souvent des impacts négatifs et des répercussions sur l’écosystème marin. Certaines espèces ont été détruites pour l’élevage d’autres espèces. Des fermes de saumon en Europe notamment causent l’asphyxie des écosystèmes et des saumons d’élevage menacent l’équilibre naturel en s’échappant des cages.

Les labels garants d’une meilleure pêche

Les consommateurs peuvent continuer de faire confiance au label, mais il ne faut pas s’attendre à ce que tout soit parfait. Il est difficile de recommander un label car on ne trouve pas toutes les informations sur les conditions de pêche ou de production, mais il faut savoir qu’un poisson certifié est mieux qu’un poisson qui ne l’est pas. De manière générale, les poissons et les fruits de mer devraient figurer au menu de manière raisonnable.

Sources : Greenpeace, Mon restaurant passe au durable, WWF